25 avril 2016

Le Mexique : Monterrey, Quérétaro, Popocatepetl,..

Sans papier au Mexique

Je passe la frontière le 22 décembre, les formalités administratives sont vites expédiées, aucun policier ne demande à voir mon passeport ni pour sortir des US, ni pour rentrer au Mexique et je fais l'erreur de ne pas demander le tampon. Je passe juste mon sac à dos dans un scanner mais les bagages du vélo ne sont pas contrôlées.
Je traverse le pont au dessus du rio grande, de l'autre côté ce n'est pas la même, des centaines de personnes font la queue pour rentrer aux US.
Je débarque donc dans la ville de nouveau Laredo environ 350.000 personnes vivent ici. Une joyeuse ambiance règne malgré l'omniprésence de l'armée. Les gents vivent plus dans la rue, il y a de partout des vendeurs ambulants et à chaque coin de rue de la musique.
Je traverse rapidement la ville. Je fais des réserves de nourritures et je me charge de 5 litres d'eau en vue des 200 km de désert qui m'attendent.

Nicaragua , Costa Rica . Fin du voyage


A partir du moment où je décide de prendre mon billet de retour, les choses difficiles commencent.
Je me trouve alors au Honduras, et j'ai pris un vol au départ du Panama, 1500km encore à parcourir, pour ne pas me ruiner je l'ai choisis pour dans 1 mois et demi.
Donc 1500 km÷45jours= 33 km/jour :  Quel ennuis !

Un paresseux sauvage en cadeau pour mon dernier jour de travail

Le mexique: Jungle du Chiapas et ruine de Palenque (photos)

Ruine de Palenque

Ruine de Palenque

Entré au Guatemala, ruine de Tikal

Entrée aventureuse au Guatemala

N'ayant pas de tampon d'entrée du Mexique, j'appréhende un peu ma sortie du territoire. Je prends la direction de Frontera Corozal qui au vu de ma carte devrait être un petit village frontalier où j'espère trouver des douaniers plutôt relaxes.
Je rencontre la veille un anglais ayant la même destination donc nous faisons route ensemble.
Plus nous nous rapprochons, plus la pression monte.
Nous arrivons en fin d'après-midi à Frontera Corozal et surprise, il n'y a rien, ni policiers, ni douaniers.
Nous payons l'équivalent de 2$ chacun un passeur pour franchir la rivière qui sépare les deux pays.
Cinq minutes plus tard, nous débarquons au Guatemala, nous roulons à vélo une dizaine de km sur une petite piste de terre au milieu de la jungle, traversant de petits hameaux pittoresques où la vie ne semble pas avoir évoluée depuis ces derniers milliers d'années.
Nous arrivons ensuite dans le village de Bétel, où nous nous rendons directement au poste d'immigration afin d'obtenir le tampon d'entrée.
Le britannique passe en premier et obtient rapidement son tampon, puis vient mon tour. Le douanier feuillette mon passeport et naturellement ne trouve pas de tampons Mexicain et il me dit :
- Tu n'as pas de tampon du Mexique, tu dois retourner au Mexique, tu ne peux pas rentrer au Guatemala.
J'essaie de lui expliquer la situation, mais il ne veut rien savoir, mais il semble attendre quelque chose, il échange un regard complice avec un de ces collègues.
C'est un bon joueur, il n'est pas méchant, je sors mon portefeuille et sa réaction est instantanée, il saisi mon passeport et me délivre le précieux sésame, puis me le rends et me dit que 100 quetzal (12$) feront l'affaire. Ouf, sauvé ! Je lui donne ces bouts de papiers et quitte le bureau, soulagé. L'aventure peut continuer





Bivouac de rêve en Amérique central

Un des moments les plus intéressant et amusant du voyage en itinérance est la recherche d'un lieu où poser la tente pour passer la nuit.



Dans certaines zones, où beaucoup de monde vit, il est impossible de trouver un lieu tranquille donc je demande simplement à poser ma tente dans le jardin de sympathiques familles rencontrées au hasard. 

Dans un premier temps, les personnes hésitent un peu, restent sur leur garde, se demandant qui est ce gars sortant de nulle part semblant transporter sa maison, et ne ressemblant pas aux autres gringos passant à toute vitesse sans s'arrêter. 
Puis rapidement après avoir discuté un peu, parlé de mon voyage, m'être intéressé à leur vie, les personnes m'accueillaient dans leur petit monde.
Les gens n'ayant pas beaucoup de biens matériels n'ont pas peur d'être volé. De plus s'il n'ont pas la télévision et son flux de mauvaise nouvelles et fait divers morbide, ils auront l'esprit clair et pourront comprendre directement que je ne leur veux aucun mal.
Donc au final, quasiment à chaque fois, les familles rencontrées m'invitaient également à partager leurs repas et ne me laissaient pas le matin repartir sans un copieux petit déjeuné. 💞