23 janvier 2014

Corse - Sardaigne - Italie (été 2013)


Une promenade à vélo de 26 jours et de 2800 km sur la route napoléon, la Corse, la Sardaigne et l'Italie.


Place saint Pierre de Rome
Place St Pierre de Rome





Plusieurs mois que se voyage me trottait dans la tête, j'étais vraiment impatient de partir à l'aventure et de relever les différentes épreuves qui m'attendaient. 0 camping, 0 hôtel, nourriture frugal ( fruits sauvages et pâtes au réchaud) avec le minimum de moyens et tous sa à vélo.


 J'arrive à Nice au 5 ème jours après avoir roulé sur la sublime route Napoléon et ses magnifiques paysages, la descente sur Cannes est à couper le souffle. J'arrive au port, 2 heures d'attente, prend mon billet et c'est parti pour Bastia ! Je retrouve sur le bateau un pote de l'athlétisme,, le monde est petit..

Bateau à Nice

 Et voici l'arrivée sur Bastia en soirée.


Je ne traîne pas trop, il fait nuit j'essaye de quitter au plus vite la ville en direction de St Florent pour pouvoir poser ma tente au calme.

Arrivé à Bastia

Plus tard je découvre les paysages sec de la Corse

Au dessus de St Florent

Puis ces montagnes avec une végétation plus verte, Corte en arrière plan

Corte

Après une bonne journée  à souffler cher mon amie Florence au camping de Porto-Vecchio, je quitte la Corse en direction de la Sardaigne, 1 petite heure de ferry et me voila en Italie.
Bateau à Bonifacio
Bonifacio

La traversé de la Sardaigne et ces routes remplis de détritus et de toutes ces pierres rappelant les personnes mortes sur la route, pas très rassurant..

Une chaleur écrasante mais la traversé des petits villages est toujours éclatantes avec ces petits vieux assis sur leurs bancs me dévisageant.

Zone désertique de Sardaigne

 

Arrivé à Cagliari,

 J'apprends que le bateau pour la Sicile ne partira pas avant 2 jours mais qu'il y en a  un partant dans 4 heures pour Naples. Tant pis je garde la Sicile pour une prochaine fois. Le temps de faire du tourisme au milieu de cette ville et une bonne sieste et me voilà embarqué.

Dans le bateau
Je travail mon Italien avec les passagers et passe une nuit un peu courte au milieu d'un couloir, même pas le droit à un siège avec mon billet.

Port de Cagliari
Port de Cagliari

A Naples,

J'essaye de me diriger vers le volcan, je circule dans ces rues où le chaos règne, les routes défoncés, très peu de panneaux de signalisation, pas de feu, les voitures roulent à fond et klaxonnent en permanence. Plusieurs personnes me disent de faire attention avec mon vélo, que je vais me le faire voler.  
C'est dans cette situation que je rencontre Domenico au Vésuve. Il me parle en italien de sa vie et de ces passions et il me conduit au cœur de la banlieue Napolitaine, cher lui, pour m'offrir un plat de patte à la sauce tomate et au basilic, un régal ! :)





Naples vue du Vésuve
Domenico sur le Vésuve avec Naples derrière



Je retraverse Naples et sa banlieue où je découvre un centre historique plus propre et accueillant, la sortie de Naples sera laborieuse sans les panneaux pour s'orienter et où je casse le porte bagage avant sur les routes pavés .



Hôtel de ville de Naples

Et voici l'arrivée sur Rome ! 

J'aurai pu arrivé n'importe quel jour mais le hasard a fait que j'arrive le dimanche 4 août et que je puisse assisté à la messe du pape François avec une foule d'adorateur sur toute la place St Pierre.




Le colisée


Messe du pape
Messe du pape François sur la place St Pierre




Je remonte par la Toscane et ses belles villes comme Sienne et Pise

Puis au nord de l'Italie vers Parme je suis hébergé cher mes amis de Lésignano de Bagni (village jumelé avec Chaponost et rencontré en 2011 au cours d'un travaille d'été). Je retrouve la bonne ambiance que j'avais connue avec ces concerts de village et apéros.


Sienne place du coquillage
Sienne



Tour de pise
Pise au petit matin


Et le grand retour en France via le Col bien raide et bien long du mont Cenis et son magnifique lac. Une halte pas loin du sommet avec un bon feu et une douche à la rivière pour passer une bonne nuit.

Col du mont Cenis



Le retour à la réalité est difficile. Tellement de paysages et de lieux magnifiques admirés que ma maison me parait maintenant bien petite..